20 souverains du passé qui avaient des habitudes vraiment bizarres

Nous avons fouillé les archives de l'histoire pour trouver les souverains les plus étranges de tous les temps. Et nous devons dire qu'il y a quelques véritables excentriques ici. Que diriez-vous d'une princesse qui croyait avoir avalé un piano en verre ? Ou un sultan pickpocket ? Et puis il y a le tsar accro aux cornichons. Découvrez la liste des monarques les plus étranges de l'histoire.

20. L'empereur Caligula de Rome — fou d'un cheval

Caligula était un sacré numéro, si bien qu'il est préférable de passer sous silence certaines de ses activités les plus inavouables durant son règne, de 37 à 41 après J.-C. Nous allons plutôt nous concentrer sur sa relation obsessionnelle avec un certain Incitatus. Un cheval. Selon l'historien Suétone, Caligula comblait son cheval préféré en lui faisant subir des extravagances telles qu'une mangeoire en ivoire, une écurie marbrée et un collier serti de diamants. 

Un autre historien romain, Cassius Dio, écrit que Caligula ajoutait des paillettes d'or aux repas d'Incitatus. Les choses sont allées si loin que Caligula avait apparemment prévu de nommer le cheval à un poste politique élevé, celui de consul. En fait, la seule chose qui l'en empêcha fut son assassinat par ses subalternes mécontents avant qu'il ne puisse mettre son projet à exécution.

19. Le roi Maximilien Louis II de Bavière — des châteaux en abondance

Le roi Maximilien II de Bavière est mort en 1864. Comme prévu, son fils Louis II, âgé de 18 ans, lui succède sur le trône. Jusqu'ici, rien d'anormal. Mais tandis que Louis prenait ses marques dans son nouveau rôle de souverain, la situation a commencé à dérailler. A tel point que l'histoire a donné au monarque le sobriquet de "Roi Fou". 

Louis s'est attiré cette appellation peu flatteuse à cause de sa manie des châteaux. Il ne pouvait pas s'arrêter d'en construire, plus grand et plus complexe c'était, mieux c'était. Malheureusement, cela l'a conduit à contracter d'énormes dettes. Cette situation a déclenché un coup d'État au palais et les fonctionnaires bavarois ont destitué Louis pour cause de démence en 1886. Un psychologue allemand contemporain, le professeur Heinz Häfner, a même donné un nom à la maladie de Louis : le "syndrome compulsif de construction de palais".